Les vignerons du Thouarsais ont dignement fêté la fin du salon.
© Photo NR
Dimanche soir, dans les allées de l’orangerie du château de Thouars, l’effervescence de ce 71e Salon des vins et terroirs s’estompe peu à peu. Les derniers exposants commencent le rangement des stands, et c’est un nouveau va-et-vient des diables vers les camions. La quinzaine de vignerons du Thouarsais, dont les vins ont été reconnus par l’or, l’argent ou le bronze (NR du 20 mars), fatigués mais heureux, ne manqueront pas de fêter, comme il se doit, leur production une nouvelle fois mise en valeur. A noter que la 72e édition se tiendra du 29 au 31 mars 2019.
Photo NR
Le cru 2018 restera comme un grand millésime. Thierry Vrignaud, président du comité organisateur du Salon des vins et terroirs de Thouars, avait de quoi de réjouir hier soir à l’heure de dresser un premier bilan de cette 71e édition. Alors qu’il restait encore un peu de temps aux derniers retardataires pour venir faire un tour, le cap des 5.000 visiteurs en trois jours était sur le point d’être dépassé…
“ Une belle année ”« C’est dans la moyenne haute, se réjouit le président. C’est une belle année de transmission au sein de l’équipe des bénévoles. Le public est venu nombreux, notamment samedi après-midi, et l’ensemble des exposants est satisfait. Thouars est un Salon où on travaille, où on fait des affaires, même si les gens viennent aussi pour autre chose… »Quelque chose qui n’a pas de prix : un supplément d’âme, de chaleur et de convivialité (NR d’hier).
Hier après-midi, la cérémonie d’intronisation de la confrérie de la Canette des vignerons du nord Deux-Sèvres, sous la houlette du sémillant Pierre Leylavergne, en a apporté une nouvelle preuve. Huit impétrants (1) ont été élevés au grade de chevalier dans la joie et la bonne humeur, devant des dizaines de spectateurs conquis et au son cuivré des trompes des Echos du Thouet. Vendredi, à l’ouverture, c’est l’Union musicale de Mauzé qui avait assuré l’ambiance. A noter que le Duhomard, l’apéro thouarsais inventé par Emile Diacre il y a bientôt un siècle, était aussi de la fête pour accompagner les vins. Avec une exclusivité : le lancement du « Spritz by Duhomard » (2). Inventé en Italie dans les années 1920, le Spritz est en quelque sorte un cousin du Duhomard, avec son amertume orangée légère (6°) et pétillante.
(1) Maryse Richard, Geneviève Piteau, Yohann Davail, Georges Abecassis, Patrick Bornes, Simon Croisille, Laurent Robert et Bernard Molard. (2) A consommer avec modération.